Le village se situe sur le plateau de Valensole. Il est borné au nord par Saint Jurs, au sud par Riez la Romaine, à l'est par
Moustier-Sainte-Marie et à l'ouest par Brunet.
Trois cours d'eau traversent le terroir dans la direction du nord-est au sud-est et arrosent, modestement, les vallées du Pas de Laval, de l'Auvestre et de Saint Apollinaire.
Pendant longtemps, les cultures principales étaient le blé et le lavandin. Depuis quelques années, d'autres plantes à parfum sont venues embaumer le plateau chaque été.
Comme la plupart des villages de la région, Puimoisson est un "village perché". Ceci remonte à l'époque des invasions barbares, entre le IX° et le XI° siècle, où
les habitants ont délibérément préféré les sites en hauteur afin de se protéger.
Les rues et ruelles (calades) sont sinueuses, en pente, souvent dallées et caillouteuses, coupées d'escaliers tortueux.
Les maisons sont construites selon la technique du blocage : moellons ou galets assemblés avec du mortier. Elles sont le plus souvent hautes de plusieurs étages et
reliées entre eux par un escalier très raide et très étroit. Le dernier étage abritait la magnanerie où on élevait les vers à soie. Les sols sont recouverts de carreaux en terre cuite appelés
"mallons".
Les toits sont couverts de tuiles dites romaines.
Le nom de Puimoisson date de l'époque romaine. Il apparaît pour la première fois en 1093.
Le nom du village, semble issu du bas-latin podium, désignant une hauteur, une élévation, et de Mison, vétéran romain installé à Puimoisson avec
sa légion pour assurer la sécurité de la conquête romaine. En effet, une urne a été trouvée près du "Pas de Laval"; elle se trouve maintenant dans un musée à Paris. Sur cette urne, il est inscrit
que ce sont les cendres d’un légionnaire romain : Misonis.
Donc, Puimoisson ce n’est pas le puits de la moisson comme on l'a souvent dit, mais : le pays de Misonis.